L'esperance est une ile Ou les bateaux accostent Pour nous livrer l'amour Un e-mail ou un fax, une lettre a la poste Nous attendons toujours On a jete
Je travaille a ma solitude J'aspire a l'epaisseur des pierres A la bure, a la toile rude La croix simple et le monastere Des murs en crepi blancs et
Je suis nostalgique Depuis le sortir de ma mere Je suis nostalgique J'voudrais retourner a la mer Ma seule musique Ma seule et unique Memoire Je suis
Que dire a tous ces gens qui s'aiment Le doute me vient par moment Briser leur reve est un blaspheme Si je leur dis ca va durer, ca va durer, ca va durer
Mon regard lui bronze la peau J'allume des fleurs juste ecloses Et je l'habille avec ma prose Et la maquille avec mes mots Un frisson descend de ses
Le ciel a sorti de son carquois Ses fleches de flammes et de plumes Juillet Aout, le ciel est quebecois Et les Quebecois s'allument Le soleil a rendez
On se disait des mots Le soir dans les bistrots On se confiait des choses Qui disaient pas grand chose Pas grand chose On se disait les gens On se disait
Non, rien je vous l'avoue Rien ne vaut, vous De vous je suis devot Rien ne vous vaut Certes le soir, les soleils sont splendides Et la vasque d'eau
Faut-il encore que tu veuilles, Je veux te cueillir feuille a feuille, Disperser d'abord tes sandales, Au hasard, comme deux etoiles D'abord tes cils
Tout tout tout tout ce dont tu reves Ce qui te fait beau quand il pleut Tout tout tout tout ce dont tu creves Je l'effacerai de tes yeux Tout tout tout
Voici des fleurs, des fruits, des feuilles et des branches Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous Ne le dechirez pas avec vos deux mains blanches
Les poetes vois-tu, il ne faut pas les vivre Il faut les rencontrer le soir au coin d'un livre o, qu'une brume epaisse a jamais te protege De leurs serres
Quand on revient de la Qu'on a pousse les cris Qui vous laissent des rides Qu'on a bluffe l'ennui Par deux ou trois suicides Quand on revient de la
Les jardins ouvriers S'echangeaient branche a branche Des oiseaux le dimanche Les maisons se parlaient ca sentait le bebe Les dragees, les baptemes