On a tous dans la tete Des corbeaux qui s'envolent Vers un ciel bleu-marine Un sentier qui s'arrete Un nuage qui s'affole Une fin qu'on devine On a
Un train sur ses boggies Me ramene au logis En courant sur les rails A travers la grisaille J'ai tout fait comme il faut J'ai fini ma journee Je n'ai
Deux ans biberon et coqueluche Deja le c?ur gros Un nounours en p'luche Un parc et des barreaux Voir les p'tites filles Derriere les grilles Dix piges
Au lit les libellules La nuit tombe au galop Les insectes stridulent Et n'y vont pas mollo La lune est un halo Pour l'instant minuscule J'entends les
Un peu charbon un peu houblon La bouche negre et les yeux blonds Entre Annaba et Hagondanges Les enfants d'ici se melangent ... Etrangement Un peu de
On a respire cet air des montagnes arides Ce meme air qu'aucune ville, qu'aucune cite n'abime On s'est delecte des memes larmes de vignes Et ressenti
J'me suis barre d'un mome qui me ressemblait trop Quand j'ai chope la bosse du pianiste au piano Je m'ai tire la langue, je m'ai tourne le dos, J'ai
Madame sans ame Mam'zel' sans aile Monsieur sans yeux C'est ca ton drame Etr 'sous l'ombrelle Pil' au milieu Pas ou ca crame Pas ou ca gele Pas ou ca
mon radeau, agitant peu les rames De peur de reveiller l'evidence maritime Les premieres passions et ses premiers vacarmes Le premier equilibre et la premiere chute Le roman
Dans un port danois Y a deux siecles ou trois Elle tremblait de froid Un jour, sans regret Elle a emigre Sous les cocotiers Elle est devenue Africaine
Ou vont les chevaux quand ils dorment Et dans les nuits de Bilbao Combien la lune au bout d'sa corne Fait-elle danser de toreros Est-c'que le soleil
Quand elle se baigne dans sa piscine Comme Ursula dans Docteur NO Elle a l'monoi qui degouline Moi j'pense au drame de l'Amoco Elle vit dans du beton
100 au compteur, 800 bornes, 600 ch?vaux, 48 tonnes, 220 litres de gaz-oil, Paris-Berlin tout seul. Souchon, Beethoven en FM, Une Mercedes qui se
Moineau, c'est moi, la la la la la la la la Du Palais Royal Et de vos capitales Jean-Sebastien Martien Je regarde passer d'en haut Les enfoires, les
Que tout soit dansant Que tout soit douceur Au petit pecheur Qui etale son Tapis de poissons Que tout soit douceur Que tout soit douceur Et que tout
{Parle:} Peut-etre que, sans doute, Tout vint d'une goutte Que la goutte se fit flaque Et puis de flic en floc, un lac Pour devenir enfin la mer Mais
Je viens serrer la main du Sud Et oublier mes turpitudes Les yeux leves vers les palmiers Qui jaillissent comme des sentinelles Pour me guider vers Bab
Je tiens la main de ma mere Et quelques fleurs Qui sentent un parfum amer Et qui m'ec?urent Les fleurs qui embaument Les cimetieres C'est l'haleine des