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Maurane

Petits chats, petits rats avec nos freles os Nous allions a l'ecole de danse A la barre de chene se pliaient les roseaux De nos corps amoureux de cadences

Regarde la, ma ville. Elle s'appelle Bidon, Bidon, Bidon, Bidonville. Vivre la-dedans, c'est coton. Les filles qui ont la peau douce La vendent pour manger

La pluie fait des claquettes Sur le trottoir a minuit Parfois je m'y arrete Je l'admire, j'applaudis Je suis son chapeau claque Son queue-de-pie vertical

Il faut tourner la page Changer de paysage Le pied sur une berge Vierge Il faut tourner la page Toucher l'autre rivage Littoral inconnu Nu Et la, enlacer

Que se passe-t-il? J'n'y comprends rien Y avait une ville Et y a plus rien Je m'souviens que j'marchais Que j'marchais dans une rue Au milieu d'la cohue

Te regarder, t?entendre Comme tu es jour apres jour Ne pas t?attendre Ce serait vraiment de l?amour Il n?y a rien a comprendre Quand on savoure Je dis

Ce sera comme un dernier voyage Un changement de paysage, ensemble Ce sera notre derniere odeur On se sent proche de cet amour qui meurt Et sans eloigner

Je n?ai pas d?atout dans les manches Et laisse l?av?nir se defiler Je crois au hasard qui declenche Plein de petits bonheurs voles Dans leurs couloirs

Tu me tiens, je te suis Tu me parles, je t?ecoute Ou vas-tu ? Dis reviens J?ai grand besoin de tes petits besoins, Tes petits riens Je te colle mais