This would not have happened If I hadn't missed my plane I've would have been there when they told you I?m the Rat within the grain Within this big misunderstanding
Il y a, sur la plage, quelques flaques d'eau. Il y a, dans les bois, des arbres fous d'oiseaux. La neige fond dans la montagne. Les branches des pommiers
Pour qui, comment quand et pourquoi ? Contre qui ? Comment ? Contre quoi ? C'en est assez de vos violences. D'ou venez-vous ? Ou allez-vous ? Qui etes
Tu bouges, tu bouges ? Je ne bougerai pas, j'attends Et rouge, et rouge, Une flamme s'en va, dansant Et soudain, c'est la terre Qui s'ouvre, qui s'ouvre
Au clair de notre nuit, Des fleurs de lune, Lunes a la nuit, sont posees. Tes mains, a mon cou nu, Comme des algues Brunes, se sont enroulees, Comme
Qu'on ne touche jamais aux folies, aux orages Qui, chez moi, naissent et meurent entre passion et rage Et que mes grands delires me fassent toujours
Immobile et perdue Comme une ile perdue, Combien de jours, Combien de nuits, Combien de matins gris, Combien de temps A rester la, a t'attendre, A t'
Tendu de crepe, au crepuscule, Flanque d'un grand noir majuscule, Au zenith profond de minuit, Il avance dedans la nuit, Le bourreau, le bourreau. Moi
La-bas, rien n'est comme ici. La-bas, tout est different. Pourtant, les chats aussi sont gris Et les lilas blancs sont blancs Mais l'amour, s'il est
Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient
Quand il me prend d'etre haute mer Aux grandes lunes d'equinoxe Et que je viens battre vos terres De brumes et de paradoxes, Je peux abattre le chateau
Aux matins freles des lacs de neige, Aux matins froids aux reflets greges, Aux soleils, frissons de l'hiver, Je suis la louve solitaire. J'allais sur
Je m'invente un pays ou vivent des soleils Qui incendient les mers et consument les nuits, Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil, Les grandes
Comme le vent d'Ouessant vient griffer la falaise, Comme l'aube, en jouant, peut faire fondre les neiges, Comme les folles fievres, de fantasmes en malaises
Dans le grand labyrinthe ou je cherchais ma vie, Volant de feu en flamme comme un grand oiseau ivre, Parmi les dieux dechus et les pauvres amis, J'ai
Ma chere Beatrice, En reponse a votre lettre du 26 courant, me faisant part de votre intention de marier notre petite Etiennette, j'ai pris des renseignements
Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite: tu sais, il faudra faire encore des detours et voir passer des jours et des jours, mais sans que rien
Vous ne m'avez pas quittee Le jour ou vous etes partie. Vous etes a mes cotes Depuis que vous etes partie Et pas un jour ne se passe, Pas une heure,