Maudie est folle, tout le monde le sait tout le monde l'a dit qd elle passait Maudie a ses idees a elle Pour le moins inhabituelles Maudie est folle...
dis zaza c'est quoi ton probleme arrete d'ingerer tout ce qui traine croquer ma revue sur les gaines ca va pas t'rafraichir l'haleine arrete de me briser
Gratte-dos Meme si elle est un peu froide J?aime bien ta p?tite main de jade J?aime bien ta p?tite main au bout De sa canne de bambou Gratte-dos Lime
Que fait donc en ce lieu, Parmi ces messieurs, Cette blonde aux bras nus, Si nus qu'elle eternue, Dans ses doigts, elle se mouche Et pour s'rincer la
C'est gentil chez toi, Et depuis un mois Que tu me recois, Ben je m'appercois Que c'est un peu mon toit, Que les choses me tutoient, Elles parlent de
Je jouais avec un scarabee Vetu comme un bourgeois cossu Manquait un bras a sa poupee Quelqu'un avait marche dessus Je bercais mon petit mannequin J'
Les passants sur son chemin Soulevent leurs galures, Le chien lui leche les mains Sa presence rassure. Voyer cet enfant qui beugle, Par lui secouru, Et
Roselyne et moi, nous regardons l'plafond, Mon estomac produit des borborygmes, Mon oesophage fait des bruits de siphon, Je n'y peux rien, le ventre est
Dans mon harmonium, Y'a une araignee enorme, Je lui joue de la musique, Y parait qu'ca pique. Elle est venue faire son toit Dans la robe de bois De mon
Tes levres, Louise Sont des portes d'eglise Ou j'entre le matin Le chapeau a la main Tes levres, Louise Penses-tu ce qu'elles me disent ? Ou c'est du
Je suis dev'nue la bonne Tout ce mal que j'me donne Pour faire partie des meubles. Jamais un bouquet de roses Comme quand j'etais ta chose, Pas l'amour
Au cafe, revait un lion Devant sa consommation. Il voit venir une abeille Vetue d'un tailleur que raye Le noir avec le soleil, Une petite merveille. Elle
Une chauve-souris Aimait un parapluie, Un grand parapluie noir Decoupe dans la nuit, Par gout de desespoir Car tout glissait sur lui, Une chauve-souris
Chaque jour a la caserne, Je trace un petit baton A la craie sur la cloison En attendant un jour de perm'. Pour pas mourrir a la tache Dans ma vareuse
Sans attendre la quille Je sors de ma coquille Desertant la caserne Qui me gouverne Pour flaner dans la rue Avec d'autre recrues Dans nos manteaux d'hiver
Pour passer l'temps dans le metro J'ai achete des cerises Je t'attendais mon amour, Je t'attendrai toujours Tu le sais Je guettais ton sourire Ton sourire
Tu n'as que seize ans et faut voir comme Tu affoles deja tous les hommes ! Est-ce ton oeil si doux Qui les mine ? Ou bien les rondeurs de ta poitrine
Moi qui me croyais un saint Il m'est apparu Que j'ai un cote malsain Donnant sur la rue. Sous mes lunettes en ecaille, Je louche un p'tit peu Du cote