Letras: Romain Humeau. L'éternité De L'instant.
Dans l'eternite de l'instant
C'est ce coeur souleve
Qui prodigue au firmament
Ses quatres voluptes
Et de leurs ailleurs extatiques
Retentissent les choeurs
De la race blasphematoire
Dans l'eternite de l'instant
C'est ce geste qui passe
Et regrette deja d'etre passe
Ceder la place
a d'autres eternites
a d'autres instants
Qui a leur tour tangueront aux gibets
Nous les observerons
Par la fenetre infinie
Et leurs ternes identites
Se balanceront
A l'interminable attente pour le present,
Pour l'eternite, pour l'instant
Dans l'eternite de l'instant
Avec toujours ce coeur qui bat la chamade
Une seconde en cavale
Dans le vent, les rafales et volent les ventricules
Sans reflechir
Juste pour agir
Reagir
Reagir a l'eternite, a l'instant
Serti dans un ecrin en peau de chagrin
Il n'oublie pas de dire
Adieu aux gamins
Et pour une chaise trop haute
Combien de jambes qui s'balancent ?
La tete vide
Dans une rue de rien
Pour un lit de misere
Ils ne dorment plus
Ils ne pensent a rien
Ils ne parlent meme plus
Ils sont eteints
Ils sont eteints
C'est ce coeur souleve
Qui prodigue au firmament
Ses quatres voluptes
Et de leurs ailleurs extatiques
Retentissent les choeurs
De la race blasphematoire
Dans l'eternite de l'instant
C'est ce geste qui passe
Et regrette deja d'etre passe
Ceder la place
a d'autres eternites
a d'autres instants
Qui a leur tour tangueront aux gibets
Nous les observerons
Par la fenetre infinie
Et leurs ternes identites
Se balanceront
A l'interminable attente pour le present,
Pour l'eternite, pour l'instant
Dans l'eternite de l'instant
Avec toujours ce coeur qui bat la chamade
Une seconde en cavale
Dans le vent, les rafales et volent les ventricules
Sans reflechir
Juste pour agir
Reagir
Reagir a l'eternite, a l'instant
Serti dans un ecrin en peau de chagrin
Il n'oublie pas de dire
Adieu aux gamins
Et pour une chaise trop haute
Combien de jambes qui s'balancent ?
La tete vide
Dans une rue de rien
Pour un lit de misere
Ils ne dorment plus
Ils ne pensent a rien
Ils ne parlent meme plus
Ils sont eteints
Ils sont eteints
Romain Humeau